Comme nous en avons discuté précédemment, Satan était le Dieu de ce monde avant que Jésus ne vienne. Comme le grand dragon rouge, Satan s'était placé dans une position où il pouvait influencer le plus grand bloc humain dans le monde — l'Empire romain.
D'une manière semblable, les démons essaient de gagner de l'influence dans ce monde en venant à côté des gens et en les trompant. S'ils trompent un chef, donc ils peuvent influencer les gens sous l'autorité de ce chef. Dorénavant, il est dans leur intérêt d'essayer de tromper le plus de chefs influents possible.
Évidemment, Dieu ne va pas leur donner la liberté totale. Depuis le jour où Jésus s'est assis sur Son trône, Dieu le Père a affirmé Son autorité et fait perdre aux démons leurs positions d'influence. Chaque année leurs capacités de tromper de grands groupes des personnes diminuent. Le royaume des cieux avance et les démons perdent leurs positions d'influence dans le royaume spirituel.
Nous pouvons le voir alors que nous considérons l'activité de Babylone (l'esprit de fierté) à travers les siècles. Dans le passé, beaucoup de chefs ont été tellement trompés par la fierté qu'ils se sont crû être des Dieux ou des descendants de Dieux. Par exemple, les Pharaons d'Egypte ont déclaré qu'ils descendaient du Dieu du soleil, Ré. Dans d'autres régions du monde, des rois et des gouverneurs étaient complètement souverains dans le sens de dictateurs ne répondant à personne, qu'à eux-mêmes. Beaucoup de chefs ont exigé d'être adoré par leur peuple. Dès que l'Empereur Constantin s'est incliné devant Jésus en l'an 312, l'esprit de Babylone est tombé dans une position d'autorité moindre. Jamais plus il ne pourra être en mesure de régner sur une si grande région du monde. Pourtant, il a continué à chercher des chefs à abuser. Personne ne sait avec certitude quand et où l'esprit de Babylone a été actif, mais nous avons raison de soupçonner son activité chaque fois que des meneurs se sont exaltés au-dessus des autres et se sont déclarés comme divins.
Pour cette raison nous pouvons nous méfier de l'église catholique qui a émané du même endroit que l'Empire romain et a vite affirmé son autorité sur le reste du Christianisme. Certains papes ont commencé à déclarer qu'eux seul étaient "vicaire de Christ” sur la terre entière.
Cela ne veut pas dire que l'église catholique du Moyen Âge était diabolique, car elle a accompli beaucoup de bonnes choses, gardant la société équilibrée, faisant des actes gigantesques de charité et étant toujours la voix la plus forte pour le Christianisme. Pourtant, les Chrétiens aujourd'hui qui étudient l'histoire de cette période peuvent se demander si ce même esprit de fierté qui avait trompé tant de rois, de pharaons et d'autres gouverneurs dans le passé ne s'est pas rapprocher de certains chefs de l'Église romaine. Ces soupçons deviennent encore plus forts quand nous étudions les Croisades du onzième jusqu'au treizième siècle et l'Inquisition du seizième siècle pendant laquelle des centaines de milliers de Chrétiens en désaccord ont été tuées pour leurs convictions.
Nous ne le disons pas dans le but de condamner les catholiques modernes. Si les Protestants Chrétiens avaient eu de l'expérience et avaient été au pouvoir au Moyen Âge, ils auraient put devenir asservis au même esprit de fierté, actif en ce temps-là dans l'histoire. Effectivement, beaucoup de chefs Protestants tout au long des 500 ans passés ont revendiqué avoir reçu l'unique révélation de Dieu et ont été trompés en croyant qu'eux seuls étaient choisis de Dieu pour un temps donné.
L'esprit de fierté était actif, non seulement dans l'église, mais aussi, dans le monde séculier. Pendant le temps de la Réforme Protestante, la Renaissance du seizième siècle a émergé. Les chefs séculaires étaient motivés dans le but spécifique de ramener à la vie l'esprit de réussite humaine qui était prédominant pendant les Empires grecs et romains. On aurait tort de condamner la Renaissance comme complètement mauvaise, mais un esprit de fierté peut avoir été à l'œuvre a travers cela, car il a vraiment donné naissance à l'humanisme et finalement au rationalisme du dix-huitième siècle. Beaucoup d'éléments de fierté ont émergé du rationalisme, la plus grande étant la critique supérieure, dans laquelle les érudits se sont exaltés au-dessus de l'autorité de la Bible et se sont placés comme juges sur les Saintes Écritures.
Cela peut aussi avoir été des esprits de fierté, qui ont mené beaucoup de nations européennes du quinzième au dix-septième siècle à dominer sur de plus grandes régions du monde et construire ainsi leurs propres empires. Les nations comme l'Angleterre, la France, les Pays-Bas, le Portugal et l'Espagne ont établi des colonies dans toute région qui n'avait pas encore été dominée par un autre empire. Les gens de ces colonies étaient systématiquement opprimés alors que leur richesse et leurs ressources leur étaient enlevées. Les gens ordinaires étaient souvent vus comme des domestiques de l'empire, sans représentation dans le gouvernement qui les contrôlait. Depuis ce temps-là, surtout pendant les 200 ans passés, la plupart des colonies ont gagné leur indépendance et dorénavant, ils sont gouvernés sur une base plus locale. Aussi, le nombre de pays qui embrassent la démocratie augmente constamment, avec plus de 60 % de toutes les nations embrassant maintenant une forme de démocratie. Avec cela vient la liberté d'expression et l'alphabétisation pour les masses. Évidemment, il reste des régions du monde où les gens souffrent beaucoup, mais la taille et l'étendue de l'influence des oppresseurs diminuent d'année en année. Une grande partie de l'oppression qui reste est le résultat de la corruption dans les gouvernements de pays en voie de développement. Ce sont ces pays où il y a un énorme gouffre entre les riches et les pauvres, les pauvres ayant peu, voire aucun espoir de sortir de leurs conditions. Pourtant, même cela change alors que le monde entier devient plus impliqué dans les efforts humanitaires et que la pression est mise pour corrompre des chefs gouvernementaux. L'esclavage a aussi nettement décliné alors que l'histoire progressait. Dans le passé les gens conquis étaient communément forcés à l'esclavage par leurs vainqueurs. En Italie pendant le premier siècle, 40 % des gens étaient des esclaves. Avant le seizième siècle les chefs de la plupart des nations européennes ne pouvaient même pas croire que leurs sociétés pouvaient survivre sans esclaves. Ce n'est que dans l'histoire récente que des mesures ont été prises pour abolir l'esclavage à l'échelon national et à l'échelon mondial. Aujourd'hui, l'esclavage est toujours pratiqué, mais il l'est dans des cercles plus petits, et moins influents. Ainsi, nous pouvons voir comment n'importe quel démon faisant qu'un groupe de gens s'exalte au-dessus des autres, a perdu sa position d'autorité. Alors que la vérité avance, les démons tombent. Cela peut avoir été un démon de fierté qui a trompé Hitler en conduisant sa nation à croire que la race blanche est supérieure à toutes les autres. Ce démon a essayé de prendre la domination sur terre, mais il est improbable qu'il soit encore capable de capturer une si grande région du monde. Bien que de méchants esprits de fierté continuent à lever leurs vilaines têtes, on ne leur permettra jamais plus de récupérer l'autorité qu'ils avaient autrefois sur terre. Les chefs de plus petites nations peuvent être cependant encore séduits et des dictateurs peuvent opprimer leurs peuples. Les esprits de fierté qui inculquent des préjugés peuvent travailler dans de plus petits cercles. Mais d'année en année le royaume des cieux grandit pour que les démons aient moins d'autorité pour tromper des nations entières.
