Le Sentier des Justes en Christ

Le Sentier des Justes en Christ

LA MÉCANIQUE INTERNE DES DJIHADISTES !

 

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PUNIr ou être PUNI

Pour l’Islam extrémiste le monde se divise en deux : les punissables et les punisseurs. Pour ne pas être puni, il faut simplement rejoindre le clan des punisseurs. Un bon parent n’éprouve aucune jouissance à punir son enfant; mais il le punit en vue de son progrès, et pour que l’harmonie familiale règne. Il veut aussi que son enfant échappe à la condition de « l’éternel punissable ». A l’inverse, un parent abuseur punit pour dominer et condamner. « Je punis, donc je suis… important. » Aussi, l’abuseur enferme l’enfant dans un état permanent de « punissable » pour s’assurer une sinistre valorisation personnelle. Cet enfant ne se voit offrir qu’une option pour son avenir :  » Un jour c’est moi qui sera le punissant. » Chez l’individu ainsi formaté, ce système de valeur « Punissant vs Punissable », s’étend alors à la vision du monde dans son ensemble. Un chef vous propose un ennemi qui doit être puni, condamné ou exterminé. En vous joignant à ce chef vous êtes justifié car vous combattez « le mal ». Si vous ne vous y joignez pas vous devenez son ennemi ; vous devenez « ce mal ». L’humain est un cruel opportuniste ; il peut transgresser sa conscience pour se faire valoir dans le camp des punisseurs. Ce processus nous conduit à des politiques despotes comme le communisme, le Nazisme ou le catholicisme d’inquisition… L’hypocrisie de ces sociétés atteint son paroxysme lorsque la majorité devient silencieuse par la peur. En parallèle, un processus s’enclenchera dans le citoyen : le clan des punisseurs offre un climat dans lequel le ‘soumis’ se sent dans un état permanent de justification. La culpabilité de ses fautes, même les plus refoulées, est fictivement soulagée par son identification au clan des punisseurs. À leur époque, les pharisiens contribuaient partiellement à cette atmosphère.

Tous sont punissables

Le parent qui punit son enfant avec sagesse, c’est celui qui est affligé par le mal commis par l’enfant. Son but est d’amener l’enfant à progresser, et non pas de le détruire. Aujourd’hui, l’Occident semble oublier l’énorme contribution de l’Évangile à notre société. Il nous a révélé que nous étions tous coupables mais que le Juste, Jésus, a été puni pour nous. L’intention de notre Dieu – que nous appelons Père, ayant reçu l’Esprit d’adoption – n’est pas de nous anéantir, mais de nous réconcilier avec lui en Jésus, son Fils. Le réconcilié n’obtient aucun pouvoir divin de punir le non réconcilié. Il ne doit exercer que compassion envers lui. Plus encore, Dieu appelle le gracié réconcilié, non à se venger, mais à endurer avec compassion le châtiment que lui fait subir des non réconciliés punisseurs.

L’humanité se pénalise lorsqu’elle rejette cette vérité divine. Nazisme, communisme, Islam, et athéisme méprisent cette vérité. De par ce fait, ils tendent à instaurer un état de type Punissant vs Punissable. Leur pouvoir absolu se permet de redéfinir le mal selon des standards funestes. Parmi les nombreux pays à majorité musulmane, tous ont instaurés ce système. La Turquie semblait être un des rares pays musulmans à avoir instauré une démocratie qui d’ailleurs semble se fragiliser depuis la dernière décénie.

Il est vrai que de nombreux musulmans n’aspirent qu’à vivre en paix. Mais peu d’entre eux savent que l’Islam extrémiste est conforme au Coran. Sa lecture verset par verset révèle précisément l’approche punissant vs punissable. Ceux qui n’adhèrent pas au prophète et à sa révélation sont punissables car ils deviennent ennemis d’Allah. Le discours coranique est une boucle interminable sur le même refrain. Croire que Jésus est mort sur la croix et ressuscité est un offense pour l’Islam. La tolérance envers chrétiens et juifs n’est évoquée que pour donner un délai à leur conversion. Les païens de la Mecque furent les premiers ennemis à résister à Mohammed. Ils furent impitoyablement réprimés par le prophète. En ce qui concerne les juifs et chrétiens, le Coran est ambivalent, car ils sont tantôt décrits comme des opposants, tantôt comme de potentiels adhérents. Le lecteur du Coran donne libre court à deux opinions et cela sans critère bien défini, soit : 1) « on est encore patient avant leur conversion »; soit 2) « on devient impatient et on a recours à la force pour convertir ou détruire les résistants ». Comme la société occidentale résiste à l’Islam elle devient punissable.  L’histoire nous a montré qu’une forme d’Islam peut même condamner une autre forme pour infidélité (ex : Sunnite versus Chiite). L’équation devient simple : l’Occident est ennemi de l’Islam donc punissable. Pour ma ‘rédemption’, l’Islam m’invite à me dissocier de la société occidentale en devenant punisseur. Cette logique simpliste est instrumentalisée par les leaders terroristes pour recruter des individus fragiles, parce que marginalisés ou mal aimés.

De tristes victimes

Il semble que la radicalisation des jeunes terroristes du 13 novembre dernier se soit faite rapidement, du moins pour ceux n’ayant jamais combattu en Syrie. Ce renversement étonne leurs parents et leurs proches. En 6 mois, ils arrêtent de boire de l’alcool, d’écouter de la musique pop et commencent à prier à la mosquée. Le plus curieux c’est qu’ils sont très discrets concernant leur conversion. Que c’est-il donc passé ? A mon avis ils ont simplement découvert le noyau du Coran : « Deviens le punisseur des punissables ». Cette valorisation de soi atteindra son paroxysme au moment d’infliger l’ultime punition. En attendant il n’aura plus besoin de valorisation de ses proches. Un dialogue avec eux  n’a plus sa raison d’être puis que l’approbation vient du ‘du ciel’.

L’explication de l’attrait du djihad est assez simple. Certains des terroristes européens viennent de familles dont le père est absent ou despote. D’autres sont simplement séduits par un leadership aux allures ‘viriles’ et convictions virulentes.

Les enfants peuvent prendre un malin plaisir à voir un autre enfant puni, car ils se sentent ainsi justifiés : « J’en vois un pire que moi ». Ce mesquin recoin de notre nature pécheresse est latent et dangereux. Une autorité mesquine pourrait demander à un enfant d’infliger la punition à l’enfant punissable. En absence de contrôle il risque même de s’y adonner à une cruauté sans limite, alimentée par une forme d’auto valorisation : « Je punis donc je suis. »

Les nouvelles recrues qui arrivent dans l’État Islamique sont souvent forcées à expérimenter leur première décapitation. Daesh veut que leurs nouveaux combattants expérimentent l’adrénaline auto-valorisante du punisseur sans quoi ils ne sont pas reconnus.

Mais comment donc ces jeunes djihadistes peuvent-ils en arriver à se donner la mort ? Le Coran leur promet qu’ils ne se retrouveront pas du côté des punissables, qu’ils échapperont à la flamme éternelle, et que leur sacrifice leur garantit un aller direct au paradis, un paradis où Allah est d’ailleurs le grand absent ! En effet qui voudrait se retrouver en présence de l’ultime punissable ? Quelle contraste avec Apocalypse 22. Il faut comprendre que dans l’Islam, il n’y a pas de relation personnelle avec Allah. Un signe marquant : Allah, dans le Coran, est si lointain qu’il ne parle de lui qu’à la troisième personne. Dans le Coran et les Hadiths, on ne retrouve aucun dialogue entre Allah et Mohammed.

Si certains musulmans se sentent offusqués par ce dernier paragraphe, ils doivent entendre leurs théologiens clamer que « cette description du Coran est parfaitement exacte, et c’est ce qui rend Allah si puissant ! »

 

Les prophètes de l’Ancien Testament sont tous dans un dialogue transparent avec Dieu.

Ils sont parfois découragés, avouent même leur faiblesse. Ils crient à l’aide à Dieu, le questionne, se font consoler… admettent leur faute. Leurs louanges à Dieu est curieusement différentes de celles trouvées dans le Coran. Ces louanges ne s’adressent jamais directement à Allah à la deuxième personne. On y clame ces attributs qu’à la troisième personne. Il y a beaucoup d’autres différences comme la définition de la miséricorde qui contraste avec celle de la Bible. Mais le temps nous manque.

 



22/01/2016
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