Le reste de notre vie
Dans son poème "Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage", Joachim du Bellay (1522-1560) exprime l'attachement au terroir natal, ce pays où le voyageur nostalgique peut revenir "vivre entre ses parents le reste de son âge". Certains d'entre nous se reconnaissent dans cette aspiration, d'autres au contraire trouvent cela désuet. Mais devant chacun de nous, il y a ce "reste de la vie terrestre", et la manière dont nous allons le vivre. Est-ce pour des "convoitises d'hommes" ou selon "la volonté de Dieu" ?
L'apôtre Paul nous dit : "Nous avons tous vécu autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et des pensées" (Éphésiens 2. 3). Voilà ce qu'est la façon de vivre des hommes sans Dieu. Chacun s'occupe à faire ce qui lui plaît, de façon plus ou moins égoïste. On vit pour soi, et la mort met fin à tout cela.
Le chrétien, lui, est invité à vivre autrement. Par la repentance et la foi en Jésus Christ, il a reçu une vie nouvelle et a des aspirations d'un autre ordre. Il est rendu capable de discerner et d'accomplir la volonté de Dieu. Seul le chrétien, identifié avec Christ dans sa mort et sa résurrection, reconnaît que la volonté de Dieu est "bonne, agréable et parfaite" (Romains 12. 2).
Allons-nous nous y soumettre ? Le reste de notre vie terrestre sera-t-il consacré à Dieu ?
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