Le Sentier des Justes en Christ

Jean 8. 2-11

Des chefs religieux amènent à Jésus une femme surprise en adultère. En fait, ils s'inquiètent peu de la culpabilité de cette femme ; leur but est de tendre un piège à Jésus.

La femme est coupable, et la Loi de l'Ancien Testament est formelle : elle doit être lapidée. Mais par qui ? Jésus lit dans les cœurs de ceux qui l'accusent. Il se baisse, leur laissant un temps de réflexion, puis il se relève et rend son jugement : "Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il jette le premier la pierre contre elle". La flèche les atteint plus sûrement que la pierre n'atteindrait la femme qu'ils s'apprêtaient à lapider. Et ils s'en vont l'un après l'autre.

La femme reste seule avec Jésus. C'est lui qui aurait le droit de jeter cette première pierre. Il pourrait la condamner puisqu'il est sans péché. Le fera-t-il ? Non. Il sera lui-même bientôt jugé et condamné par des hommes iniques. Il ira à la croix porter les péchés de ceux qui croient en lui. Et c'est pour cela qu'il peut annoncer par avance le pardon aux pécheurs.

Jésus n'est pas passé à la légère sur le mal commis ; il l'a pris sur lui et il en a subi le châtiment de la part de Dieu, durant les trois heures impénétrables de la crucifixion. Écoutons son cri de douleur : "Mes iniquités m'ont atteint..." (Psaume 40.12). Ces iniquités qu'il confessait comme les siennes, c'étaient les miennes et les vôtres.