Le Sentier des Justes en Christ

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La disposition à la prière.

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La Bible nous dit que nous devons «prier sans cesse» (1 Thessaloniciens 5:17). Malheureusement, pour beaucoup d'entre nous, quelques minutes passées dans la prière semblent une éternité. Pourquoi nous luttons tant avec la prière quand on sait combien elle est vitale pour notre relation avec Dieu ?

 

Nous ne manquons certainement pas d'informations sur la façon de prier. Nos librairies chrétiennes sont bourrées de livres qui expliquent en détail les diverses méthodes de prière. Mais peut-être que nous devons porter attention à notre motivation, notre disposition, dans la prière. L'article suivant, intitulé "concentrons-nous sur le Père" par Rusty Rustenbach (extrait du Journal du disciple, numéro 6), explore la façon dont notre disposition peut faire de la prière une aventure plutôt qu'un fardeau. En lisant l'article, soulignez des parties qui vous interpellent. Ensuite, répondez aux questions et aux exercices.

 

Le privilège de la prière

 

Parmi tout ce qui fait un disciple, le domaine où beaucoup d'entre nous luttent le plus, c'est la prière. Selon une estimation publiée récemment, un chrétien en général passe environ trois minutes et demie chaque jour dans la prière. Les serviteurs chrétiens à temps plein en moyenne y consacrent environ sept minutes par jour. Cette situation pitoyable doit étonner même le Seigneur lui-même, car Isaïe 59:16 rapporte que lorsque personne ne fut trouvé pour intercéder pour son peuple, Dieu a été horrifié. Pourquoi ne parvenons-nous pas à profiter pleinement du privilège de la prière ? Est-ce un manque de discipline ? Sommes-nous trop occupés ? Manquons-nous de motivation ?

1. Quelles sont les choses qui vous empêchent de passer du temps de qualité dans la prière ?

 

 _Trop Occupé ou fatigué

_ Vous n’arrivez pas à vous concentrer

_ Vous ne savez pas pour quoi prier

_ Vous n’en avez pas envie

_ Vous vous sentez coupable

_ Vous n’êtes pas convaincu que cela fait une    différence

_ Autre chose:

 

Peut-être que la cause fondamentale de notre faiblesse dans la prière concerne notre façon de voir Dieu. Nous pouvons avoir de véritable crainte pour Celui "qui a étendu les cieux et posé les fondements de la terre" (Esaïe 51:13). Dieu ressemble plus à un super-héros de dessin animé d’enfant, réduit à taille humaine.

Si nous ne sommes pas captivés par Dieu, la prière est une tâche fastidieuse. Elle devient une discipline que seuls ceux qui ont une volonté d'acier peuvent maîtriser. Je regardais autrefois la prière comme une façon de «se  répandre» devant Dieu. Cela signifiait essayer apporter des tonnes et des tonnes de pétitions devant le Seigneur. Plus je pouvais apporter de demandes, plus j'étais plus spirituel.

 

2. Quelles similitudes voyez-vous entre l'approche de l'auteur (celui qui apporte "des tonnes et des tonnes de pétitions devant le Seigneur») et l'exhortation de Jésus dans Matthieu 6: 7 ?

« Quand vous priez, ne parlez pas sans arrêt, comme ceux qui ne connaissent pas Dieu. Ils croient que Dieu va les écouter parce qu'ils parlent beaucoup.» PDV

3. Comment comparez-vous le but de la prière dans Matthieu 6: 7 avec celui de Matthieu 6: 9-13 ?

« Vous devez donc prier de cette façon :

“Notre Père qui es dans les cieux, ton nom est saint. Fais que tout le monde le connaisse !

Fais venir ton Royaume. Fais que ta volonté se réalise sur la terre comme dans le ciel. Donne-nous aujourd'hui le pain qu'il nous faut. Pardonne-nous le mal que nous avons commis, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont fait du mal.

Et ne permets pas que nous soyons tentés. Mais libère-nous de l'esprit du mal.”

 

Lequel ressemble le plus de votre approche de la prière?

 

Communion ou bras de fer ?

 

J'ai moi aussi mal interprété les déclarations de saints hommes sur l'importance de la prière. La déclaration de Martin Luther que « j'ai tellement de travail que je ne peux pas me passer de passer trois heures par jour dans la prière» impliquait pour moi que la prière était une formule garantissant le succès.

 

Plutôt que d'être une communion dynamique avec le Seigneur souverain de l'univers, pour moi la prière était un exercice destiné à combattre les choses négatives dans la vie des gens et manipuler la main de Dieu. La prière est devenue sans vie et fastidieuse. C'était comme de l'huile de ricin: un mauvais goût, mais bonne pour moi.

 

4. Lequel des énoncés suivants décrivent votre attitude générale envers la prière ? Cochez toutes les cases.

_ La prière est comme un mariage - c'est un travail dur, mais ça peut être très enrichissant.

_ Je veux aimer la prière, mais je ne l'aime vraiment pas.

_ La prière c’est comme écrire des petits mots pour dire "merci"  - c'est une obligation que je dois remplir.

 _ Je me réjouis dans la prière.

_ J'apprécie le temps que je passe dans la prière, mais je voudrais aller plus loin.

_ Autre:

 

Pourtant, Dieu m'a rappelé la vérité que je négligeais: Il voulait communier avec moi. Qu'est-ce que cela signifie ?

La communion est définie comme le partage intime des pensées et des émotions, et une communion intime, un rapport ou une communication. C'est le genre de relation que Dieu veut de moi.

 

5. Comment la volonté de Dieu pour avoir une communion (relation intime) avec nous est-elle exprimé dans les versets suivants?

 

a). Esaïe 30:18 : Pourtant, le SEIGNEUR attend le moment de vous montrer sa bonté, il se lèvera pour vous montrer sa tendresse. Oui, le SEIGNEUR est un Dieu juste. Ils sont heureux, ceux qui l'attendent avec espoir. PDV

b). Esaïe 65: 1-2 : Le SEIGNEUR dit : « Je me suis laissé interroger, mais on ne me demandait rien. Je me suis laissé trouver, mais personne ne me cherchait. J'ai dit : “Je suis là, je suis là ! ”, à un peuple qui ne faisait pas appel à moi. J'ai sans cesse tendu les mains vers un peuple infidèle, vers des gens qui marchent sur un mauvais chemin et font seulement ce qui leur plaît. PDV

c). Jérémie 33: 3 : Appelle-moi, et je te répondrai, je t'apprendrai de grands secrets que tu ne connais pas. BFC

d). Matthieu 23:37 : « Habitants de Jérusalem ! Habitants de Jérusalem ! Vous faites mourir les prophètes et vous tuez ceux que Dieu vous envoie en leur jetant des pierres. Très souvent, j'ai voulu vous rassembler, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, mais vous n'avez pas voulu. BFC

e). Romains 5: 8-10 ; Mais voici comment Dieu a prouvé son amour pour nous : le Christ est mort pour nous, et pourtant, nous étions encore pécheurs. Maintenant, son sacrifice nous a rendus justes. Alors, c'est sûr, le Christ va nous sauver aussi de la colère de Dieu. Oui, quand nous étions les ennemis de Dieu, il nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils. Puisqu'il nous a réconciliés, alors c'est sûr, Dieu va aussi nous sauver par la vie de son Fils. BFC

f). 1 Jean 4: 9-10 : Voici comment Dieu nous a montré son amour : il a envoyé son Fils unique dans le monde, pour que nous vivions par lui. Alors, l'amour, qu'est-ce que c'est ? Ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est lui qui nous a aimés. Il nous a tellement aimés qu'il a envoyé son Fils. Celui-ci s'est offert en sacrifice pour nous, c'est pourquoi Dieu pardonne nos péchés.

 

6. Résumer avec vos propres mots la vision la plus importante et significative que vous avez acquise dans les versets ci-dessus.

 

Quelle est votre image de Dieu ?

 

J'ai vu que j'étais devenu endurci à l'excitation de marcher avec une conscience continue de la présence de Dieu. j’ai réalisé à nouveau qu'il désire une communion ouverte avec moi. Il a peu d'intérêt pour la gymnastique de requête que j'ai essayé de mettre au point dans la prière. Il veut que je sois préoccupé de lui-même. Voir Dieu de cette façon nous permet de nous tenir dans la crainte de Dieu. Ca stimule notre cœur à la communion vitale et la conversation avec lui. Voir Dieu tel qu'il est requiert la foi de notre part, mais celui qui est amoureux et heureux avec Dieu est alors à juste titre motivé pour prier. La discipline sera toujours nécessaire, mais la prière ne sera pas une corvée. Je crois que c'est ce que Jean 4:24 fait allusion : " Dieu est Esprit, et ceux qui l'adorent doivent l'adorer en étant guidés par son Esprit et selon sa vérité» BFC

 

7. Lire Jean 4: 4-30, le contexte de l'histoire de la femme au puits.

Pour y aller, il devait traverser la Samarie. Il arriva près d'une localité de Samarie appelée Sychar, qui est proche du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s'assit au bord du puits. Il était environ midi. Une femme de Samarie vint pour puiser de l'eau et Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » — Ses disciples étaient allés à la ville acheter de quoi manger. — La femme samaritaine dit à Jésus : « Mais, tu es Juif ! Comment oses-tu donc me demander à boire, à moi, une Samaritaine ? » — En effet, les Juifs n'ont pas de relations avec les Samaritains. — Jésus lui répondit : « Si tu connaissais ce que Dieu donne, et qui est celui qui te demande à boire, c'est toi qui lui aurais demandé de l'eau et il t'aurait donné de l'eau vive. » La femme répliqua : « Maître, tu n'as pas de seau et le puits est profond. Comment pourrais-tu avoir cette eau vive ? Notre ancêtre Jacob nous a donné ce puits ; il a bu lui-même de son eau, ses fils et ses troupeaux en ont bu aussi. Penses-tu être plus grand que Jacob ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif : l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'où jaillira la vie éternelle. » La femme lui dit : « Maître, donne-moi cette eau, pour que je n'aie plus soif et que je n'aie plus besoin de venir puiser de l'eau ici. » Jésus lui dit : « Va chercher ton mari et reviens ici. » La femme lui répondit : « Je n'ai pas de mari. » Et Jésus lui déclara : « Tu as raison d'affirmer que tu n'as pas de mari ; car tu as eu cinq maris, et l'homme avec lequel tu vis maintenant n'est pas ton mari. Tu as dit la vérité. » Alors la femme s'exclama : « Maître, je vois que tu es un prophète. Nos ancêtres samaritains ont adoré Dieu sur cette montagne, mais vous, les Juifs, vous dites que l'endroit où l'on doit adorer Dieu est à Jérusalem. » Jésus lui répondit : « Crois-moi, le moment vient où vous n'adorerez le Père ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Vous, les Samaritains, vous adorez Dieu sans le connaître ; nous, les Juifs, nous l'adorons et le connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais le moment vient, et il est même déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en étant guidés par son Esprit et selon sa vérité ; car tels sont les adorateurs que veut le Père. Dieu est Esprit, et ceux qui l'adorent doivent l'adorer en étant guidés par son Esprit et selon sa vérité. » La femme lui dit : « Je sais que le Messie — c'est-à-dire le Christ — va venir. Quand il viendra, il nous expliquera tout. » Jésus lui répondit : « Je le suis, moi qui te parle. »

A ce moment, les disciples de Jésus revinrent ; et ils furent étonnés de le voir parler avec une femme. Mais aucun d'eux n'osa lui demander : « Que lui veux-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » Alors la femme laissa là sa cruche d'eau et retourna à la ville, où elle dit aux gens : « Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Serait-il peut-être le Messie ? » Ils sortirent donc de la ville et vinrent trouver Jésus.

 

a. Comment l’image inexacte qu’avait la Samaritaine de Dieu a-t-elle affecté sa capacité à l’adorer «en esprit et en vérité» ?

b. Quels sont les aspects du caractère de Dieu qui sont les plus difficiles pour vous à saisir (par exemple, tout-puissant, omniprésent, omniscient, souverain, saint, juste, aimant, miséricordieux, fidèle, et ainsi de suite) ?

Comment cela pourrait-il affecter votre vie de prière ?

 

Michael M. Smith

 



25/09/2014
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