Le Sentier des Justes en Christ

Le Sentier des Justes en Christ

MARIAGE: COUTUMES ET TRADITIONS

« Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ». Voici une fin de récit que nous connaissons tous. Bien plus qu’une « happy end », elle est pour bon nombre de personnes un objectif à atteindre.  Quand il est question de mariage, alors que certains penseront au bonheur, à la longue robe blanche, aux noces, d’autres songeront au divorce, aux difficultés, au stress des préparatifs … Quoi qu’il en soit, le mariage est au cœur de nombreuses pensées. Selon l’Insee, en 2012, 241.000 mariages ont été célébrés en France, contre 236.826 en 2011. Pourtant, même si les français restent réfractaires, le mariage n’en demeure pas moins fêté au travers des frontières. Il est rythmé autour d’une préparation plus ou moins longue, qui peut devenir surprenante selon les croyances, coutumes, superstitions et cultures… Les mariages s’enchaînent mais ne se ressemblent pas.

LE MARIAGE EN FRANCE : L’EMPREINTE DU CATHOLICISME 

Les alliances

ALLIANCEL’échange des anneaux est une pratique très ancienne et de nombreuses légendes le concerne. Au moyen âge, les prêtres bénissaient les anneaux avant que ces derniers ne soient passés aux doigts. Il semblerait qu’à cette époque, les alliances étaient portées à la main droite notamment à cause de sa valeur symbolique dans les écrits bibliques. Puis elles ont été déplacées à la main gauche pour faciliter les travaux manuels.

Selon une autre légende, les Grecs et les Égyptiens portaient l’alliance à l’annulaire gauche parce qu’ils croyaient qu’une veine, la « Vena Amoris », reliait directement ce doigt au cœur.

D’autres disent que durant un mariage chrétien, le prêtre arrivait au quatrième doigt après avoir touché les trois premiers (Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit).

La publication des bans

Le concile de Latran IV (1215) et le concile de Trente (1545-1563) joueront un rôle décisif quant à l’évolution du mariage. On doit à ces derniers la publication obligatoire des bans afin, notamment, de lutter contre les mariages clandestins. Le mariage devient indissoluble et fait partie des sept sacrements catholiques. Les prêtres doivent subir le célibat et les curés sont présents lors des cérémonies. Ils y tiennent des registres notamment pour les dons reçus.

Le cortège de voitures

En France, de nombreuses coutumes bercent la célébration de ce jour si particulier, notamment celle du cortège de voitures. Les invités forment une file de voitures klaxonnant tous en même temps afin que l’événement ne passe pas inaperçu. Cette tradition aurait vu le jour afin de pallier aux mariages clandestins…

Le voile de la mariée

Tout le monde le sait, il est impératif que la mariée soit la plus belle de la tête aux pieds. De nombreuses femmes portent un voile que le marié lève avant de l’embrasser. Cette pratique remonterait à l’antiquité. L’homme kidnappait la femme qu’il souhaitait épouser en lui mettant un drap sur le visage. Au moyen âge, lors des mariages arrangés, la mariée devait se présenter à son futur époux le visage masqué. De cette façon, les critères physiques ne rentraient pas en ligne de compte.

Le lancer de bouquet

Il y a un moment que les jeunes invitées attendent avec impatience le jour du mariage : le fameux lancer du bouquet. Selon la légende, le fait que le bouquet soit resté un certain temps dans les mains de la mariée serait un porte bonheur. Lorsque cette dernière se met de dos pour le lancer, certaines, telles des lionnes, sont prêtes à bondir sur les autres pour arracher ce trophée tant espéré. En effet, selon la croyance, celle qui l’attraperait devrait se marier l’année suivante.

Le marié porte la mariée avant de rentrer au domicile

Nous l’aurons tous compris, le jour J est épuisant. Vous pensez surement que c’est pour cela que le marié porte sa douce avant de rentrer dans la demeure conjugale. Et bien non! Une fois de plus, la légende raconte que si la mariée trébuchait en passant le pas de la porte, le mariage serait un désastre. Cette pratique a donc été instituée afin de conjurer le mauvais sort.

Les dragées

Que serait un mariage sans les fameux sachets de dragées? Bien plus qu’un souvenir de ce jour, elles sont notamment le résultat d’une légende grecque selon laquelle un jeune homme devait épouser la femme qu’il aimait. Avant le mariage, il dût retourner à Athènes pour les obsèques de son père. Il promit à sa dulcinée de revenir pour la date du mariage. Malheureusement, il ne revint que trois mois plus tard et retrouva sa bien-aimée pendue. Cette dernière, désespérée d’attendre le retour tardif de son amoureux, se donna la mort.

C’est suite à cet incident que les dieux, émus de compassion face à tant d’amour, se vengèrent en transformant le jeune homme en amandier.

C’est en 1220 à Verdun que furent fabriquées les premières dragées. C’est un apothicaire qui eut l’idée de prendre des amandes et de les enrober d’une couche de sucre et de miel. Puis, pour faciliter leur transport, il les fit durcir. A cette époque, les dragées sont présentées comme bienfaisantes pour les grossesses. Voilà donc comment elles sont devenues le symbole de l’amour et de la fécondité, au-delà de l’aspect du souvenir de ce jour.

La jarretière

Qui l’eut cru ? Des peintures rupestres représentant des danseuses portant une jarretière démontrent que  son histoire remonte à la préhistoire. On lui accordait des pouvoirs magiques et chamaniques. Elle est donc liée à la pratique de la sorcellerie. Plus tard, elle a symbolisé le mystère et la virginité. Chez les hébreux, on associait le blanc et le bleu à l’amour, à la pureté et à la fidélité (attention ceci n’est pas confirmé par les Ecritures). On incitait donc les jeunes filles à porter une jarretière de cette couleur.

Nous connaissons tous la fameuse vente de la jarretière où les invités donnent de l’argent soit pour la faire monter soit pour la faire descendre. Cette pratique remonte au temps où tous les invités devaient participer financièrement pour aider les jeunes mariés dans leur nouvelle vie.

Il y aurait encore beaucoup de traditions françaises à énumérer, toutefois ce n’est pas le seul pays dont il sera question au travers de cet article. Partout dans le monde, les coutumes et les traditions se perpétuent. Parfois loufoques ou originales, elles ne semblent pas vouloir se défaire de certaines mentalités au sein des familles. Les exemples qui suivront ne sont pas des cas généraux mais des pratiques selon certaines régions des pays évoqués.

MARIAGE DANOIS : FIDÈLE OU PAS ?

chaussetteAu cours de la fête, la chaussette du marié est enlevée afin d’être trouée. Cet acte symboliserait un gage de fidélité. En effet, les autres femmes ne seraient surement pas attirées par un homme portant une chaussette trouée.  Étrange paradoxe puisque la tradition permet les embrassades multiples… Gare à la mariée qui quitterait la salle de réception quelques instants. Sans quoi, les autres femmes pourraient, en toute légitimité, embrasser son mari. Bien évidement, sur la bouche! Il en sera de même, en l’absence du marié…

 

MARIAGE LAPON : LE VIN DES AMANTS

En Laponie, il semblerait que le père ne donnerait la main de sa fille qu’après avoir partagé avec le fiancé une certaine quantité d’eau de vie, aussi appelée « vin des amants ». Plus la quantité offerte est importante, plus cela symboliserait le profond amour qu’éprouve le jeune homme pour sa dulcinée. Il semblerait que certains pères feraient parfois attendre les prétendants afin de bénéficier plus longtemps de ce présent.

MARIAGE TURC : VOUS PRENDREZ BIEN UN CAFÉ?

Voici une coutume turque pour le moins originale. Le prétendant et les siens rendent visite à la famille de la jeune fille afin de discuter du futur mariage. Tout se déroule normalement. Les conversations vont bon train jusqu’au moment où la jeune fille va préparer le café. Le père du jeune homme réfléchit aux mots qu’il va prononcer; le futur mari, quant à lui, se prépare mentalement à l’épreuve qu’il va devoir subir. Les membres de la famille retiennent leur souffle… Quelques minutes plus tard, la jeune fille revient avec du café puis quitte la pièce. Le prétendant sait ce qui l’attend et malheur à lui s’il échoue au test.tasse

Son épreuve consiste à boire un café salé pendant le discours de son père. La réaction normale de toute personne serait de faire une grimace, pour ensuite tout recracher et exprimer librement son dégoût. Pourtant, c’est exactement tout ce que doit éviter de faire le futur mari. Bien sûr, le garçon est observé par la famille de la jeune fille. S’il a du mal à se maîtriser cela signifierait qu’il n’est pas tolérant. Par contre, s’il boit son café comme si de rien n’était, cela traduirait une capacité d’adaptation et un caractère agréable à vivre. Certains turcs y voient une preuve d’amour. Bien évidement, la réussite de cette épreuve ouvrira le sésame du mariage.

 MARIAGE TIBÉTAIN : LE JOUR DES PRÉSENTS

Le yack est un animal recouvert d’une épaisse et longue toison qui le protège des vents violents. Mâles et femelles portent des cornes allant jusqu’à un mètre de long. Le yack mesure 3,25m de longueur et peut peser jusqu’à 850kg pour un mâle sauvage. Initialement une espèce sauvage, le yack est devenu domestique pour le plaisir de nombreuses familles. Lorsqu’un jeune tibétain s’éprend d’une femme, il rencontre sa belle famille avec toutes sortes de présents dits « hada ». Lorsque les familles sont d’accord, une date est fixée selon l’astrologie tibétaine. C’est alors qu’une femelle yack est offerte à la famille de la future mariée. En effet, elle est de taille pour compenser la perte de la fille.

yackC’est le « prix du yack ». La veille du mariage, l’oncle de la jeune fille vient la chercher. Ce dernier apporte un kata (écharpe blanche cérémonielle) pour la famille. La future mariée est tout de blanc vêtue. Son oncle la conduit chez son futur mari où se dérouleront les festivités. Devant l’entrée est étalé un grand tapis porte-bonheur qui sera foulé par les pieds de la jeune fille à son arrivée. Durant la cérémonie, le couple est à genoux devant l’oncle et une représentation de Bouddha. Ce sont les moines qui bénissent le couple.

L’échange de présents n’est pas terminé. A la fin de la cérémonie, la mariée offre du thé à ses beaux-parents et reçoit en retour une tasse de yaourt. Elle doit alors en jeter quelques gouttes vers le ciel avec son annulaire. Cela lui permettrait d’obtenir la protection de Bouddha et des autres divinités. C’est ce qu’on appelle : « le yaourt du serment ».

 MARIAGE ALLEMAND : UN PEU DE COORDINATION

La coutume la plus importante en Allemagne se déroule la veille du mariage. Tout le monde se réunit devant la maison des futurs mariés pour y casser de la vaisselle. Cela permettrait de chasser les mauvais esprits. Et même si le couple n’a rien demandé, c’est lui qui devra tout ramasser. Quoi de mieux pour préparer les futurs mariés à l’adversité ?scie

Les allemands ont une autre tradition pour favoriser l’unité. Le sciage de tronc ! Pour cela, nul besoin d’être bûcheron ou de s’être entraîne au préalable. Cet acte est riche en symbolique. En effet, tirer la scie à tour de rôle et chacun de son côté représente l’équilibre du mariage. Ainsi, les époux s’engagent à affronter ensemble les aléas de la vie de couple. Entente et coordination seront toutefois de mise.

MARIAGE ROUMAIN : LA MARIÉE KIDNAPPÉE

Traditionnellement la fête avait lieu dans la maison du père de l’époux. De nos jours, elle a lieu dans un restaurant. La soirée débute par la danse des mariés. Puis le repas, composé de 2 ou 3 plats traditionnels, sera entrecoupé par des danses.

C’est aux alentours de minuit que des amis de l’époux « volent » la mariée. Pour la récupérer, le marié devra s’acquitter de la somme réclamée par les prétendus kidnappeurs. Bien évidemment, il n’est pas question d’argent mais de bouteilles de vin, champagne ou bière.

A la fin du mariage, les parrains montrent la marche à suivre en donnant une somme importante d’argent au jeune couple. La fête se termine par le fameux lancer du bouquet. C’est alors que l’épouse est dévoilée. Elle reçoit ensuite un chapeau qui signifie qu’elle est à présent une femme. Le voile sera, quant à lui, remis à une jeune fille non mariée.

MARIAGE ANGLAIS : ANNÉE BISSEXTILE

will-kateEn Grande-Bretagne, ce sont les hommes qui font traditionnellement la demande en mariage. Cependant, tous les quatre ans, les femmes ont le droit de poser la fameuse question. Si la réponse est négative, la tradition veut que le jeune homme lui offre une paire de gants.

Toutefois, lorsque le grand jour arrivera, la future mariée ne laissera rien au hasard. En ce qui concerne le code vestimentaire, les Britanniques sont superstitieux. Un mariage n’est promis au bonheur que si, le jour du mariage, la mariée porte :

- Quelque chose de vieux (bijou de famille…), symbolisant ainsi le lien familial.

- Quelque chose de neuf pour apporter le succès et la réussite dans sa vie future.

- Quelque chose d’emprunté pour assurer chance et bonheur aux mariés.

- Quelque chose de bleu, symbole de la fidélité et de la pureté du couple.

Cette pratique est répandue dans de nombreux pays, notamment en France.

MARIAGE GITAN : LE MOUCHOIR

Dans la communauté gitane, la jeune fille qui désire se marier doit obligatoirement être vierge. Plus qu’une tradition, c’est une question d’honneur pour la famille de la jeune femme. Pour palier aux doutes, le jour même du mariage est pratiqué le rituel du mouchoir. Généralement, c’est la femme la plus âgée de la famille qui s’occupe de son déroulement. Soutenue par d’autres femmes, la jeune fille va devoir se faire déchirer l’hymen par le doigt de la femme âgée préalablement recouvert d’un mouchoir. Puis le mouchoir, légèrement taché de sang, sera ainsi exhibé aux yeux de tous.mouchoir

Toutefois, si le mouchoir venait à ne pas être taché, la cérémonie pourrait être annulée et la famille serait ainsi humiliée.

MARIAGE MALIEN : LONGUE NÉGOCIATION

Le prétendant et ses proches se rendent chez la famille de la future mariée. Il se présentera avec des noix de kolas. Une fois la décision prise, la famille de la femme enverra un griot (poète musicien) chez le futur marié. Il se fera le porte parole quant à l’organisation à venir. La famille du jeune homme devra apporter des noix de kolas. La préparation des fiançailles sera alors lancée. La famille de la femme fixera le montant de la dot et la liste des présents désirés.

Pendant les fiançailles, les proches et les amis seront présents. Ainsi, le partage des noix de kolas officialisera le mariage à venir.

C’est à la veille du mariage que la fiancée prend part au rituel du henné. Le henné est une plante utilisée sous la forme d’une pâte et sert à réaliser des dessins (tatouages éphémères) sur les mains et les pieds. Ce rituel, au delà de l’aspect esthétique, permettrait de porter chance.

kolasCe sont les marraines et les parrains, généralement les oncles et les tantes, qui tiendront des places privilégiées au jour J. Après le mariage religieux célébré par l’imam, la mariée est, en guise de purification, aspergée d’eau sur la tête, les mains et les pieds. En fin de soirée, elle sera toute de blanc vêtue. Sa belle famille viendra la récupérer pour l’emmener chez elle. Toutefois ses frères, sœurs, cousins et cousines devront l’empêcher de partir. Bien évidemment, une transaction financière réglera les choses.

S’en suivra la période de la « chambre nuptiale ». Durant une semaine, la jeune mariée ne pourra pas sortir de chez elle. Elle sera sujette à des restrictions alimentaires (bouillie, soupe…), sous la gouverne de la magnomagan (une femme âgée). Cette dernière lui apportera des conseils précieux pour sa nouvelle vie d’épouse. La mariée devra être vêtue de blanc et se couvrir le visage lorsqu’elle recevra des visites.

Après une semaine, la femme retrouve pour un court instant ses parents.

« A la première kola, ses parents n’ont pas voulu, on a envoyé d’autres kolas et là ils ont été d’accord. Il a fallu payer la dot de 50 000 CFA, ce sont mes parents qui ont presque tout réglé ».

« Comme chez nous la tradition c’est la kola, il a donc avancé les trois kolas. A chaque fois il donnait dix kolas, plus 50F. Puis il a donné un panier et 50 000 CFA. Comme j’étais très demandée, il était pressé de tout régler rapidement. [...] J’ai reçu deux pagnes, deux grands boubous, deux camisoles, deux paires de chaussures, deux mouchoirs de tête, plus 5000 F, c’était la dot. [...] La nuit on m’a lavée, après je suis partie chez mon mari pour la chambre nuptiale. Mon mari m’a donné 20 000F comme cadeau ».

LES TRADITIONS ET LA BIBLE

S’il y a bien une chose qui soit indéniable, c’est que le mariage est une vision céleste. En effet, lorsque Dieu a crée Adam, il songeait déjà à Ève. Adam voyait tous les couples d’animaux mais il n’y trouva pas celle qui lui serait semblable. Au travers de ces quelques mots qu’il a prononcés: «Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme » (Genèse 2:23), nous pouvons facilement imaginer la joie qu’il a ressenti lors de cette rencontre.

Pourtant, d’une union si simple, l’homme l’a transformée en y infiltrant un bon nombre de traditions et coutumes humaines. Lorsqu’un mariage est fait selon le plan de Dieu, le bonheur est assuré. Nul besoin de se fatiguer avec une liste de coutumes censées protéger le jeune couple du mauvais sort.

Les traditions et coutumes sont des héritages familiaux et culturels.

« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » Genèse 2: 24.

Le verbe s’attacher vient de l’hébreux daw-bak et signifie: « s’accrocher, coller, adhérer, suivre étroitement, se joindre, rattraper, saisir, rester avec ».

L’homme doit se détacher des traditions de ses pères pour s’approcher au plus près de la vision céleste. La pression familiale peut parfois être forte mais l’homme doit s’attacher à Dieu et à sa femme et non aux traditions.

Un jour, alors que j’étais dans une assemblée majoritairement africaine, le pasteur qui prêchait était en train d’encourager les jeunes hommes à ne pas avoir peur de payer des sommes importantes pour la dot. Selon lui,  plus la somme était importante, plus la femme serait valorisée. J’ai alors émis une objection en appuyant le manque de fondement biblique de cette pratique, ce à quoi il m’a répondu : « Tu peux pas comprendre ma sœur. C’est une question de culture »…

Or vous ne serez pas moins bénis si vous ne payez pas la dot. J’ai souvent entendu des témoignages de couples qui se trouvaient en difficulté car le montant de la dot était trop élevé. Comment pensez-vous qu’évoluera un couple qui débute ses premiers pas à deux avec des problèmes financiers?

« Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu » Romains 13:1.

En France, pour que le mariage soit valide, il doit être célébré à la mairie par l’officier de l’état civil compétent. C’est donc le maire qui vous déclarera véritablement mariés et non une coutume.

Nous avons vu que toutes ces traditions autour du mariage sont la plupart du temps liées à des superstitions. De nos jours, on les perpétue sans en connaître véritablement la signification. Ces traditions sont devenues des ingrédients qu’on a rendus indispensables pour que la fête autour du mariage soit considérée comme réussie. Ainsi, le fait de porter une alliance est simplement devenu le signe visible de l’état matrimonial de celui et celle qui la porte. De même, quand la jeune femme porte un voile de mariée, c’est davantage par coquetterie qu’autre chose. Chacun est donc libre de porter une alliance ou pas, de se vêtir de blanc ou non, de manger des dragées ou de s’en abstenir car tout est pur pour celui que se sanctifie (Tite 1 :15). En Christ nous sommes libres, attention cependant à ce que nous n’utilisions pas cette liberté pour nous laisser aller à pêcher en adoptant des comportements indécents. Les embrassades sur la bouche avec des personnes autres que les conjoints des danois, la tradition gitane du mouchoir, les beuveries des lapons ou encore le jeu de la jarretière n’ont pas lieu d’être chez des enfants de Dieu.  Certaines traditions sont par ailleurs clairement des pratiques de sorcellerie. Par exemple, les frères africains qui se voient réclamer des objets comme des marmites, des machettes et autres objets insolites dans la liste de dot doivent se méfier. De toute façon, le Saint-Esprit ne manquera pas de vous alerter. Quant au paiement de la dot, les familles chrétiennes qui imposent encore cela à leurs enfants, elles doivent s’interroger quant à la nature de leur christianisme. Pour les enfants chrétiens qui veulent se marier et dont les familles ne sont pas encore converties, l’idéal serait qu’ils ne paient pas de dot. Néanmoins, pour éviter des tensions inutiles, les dots peuvent être payées mais il est hors de question d’accepter tout et n’importe quoi. Un temps dans la prière au préalable sera utile afin que Dieu ramollisse les cœurs les plus exigeants dans les coulisses.

« Le coeur du roi est un courant d’eau dans la main de l’Éternel; Il l’incline partout où il veut » Proverbes 21 :1.

« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ » Colossiens 2:8.

Même s’il faut honorer les parents, c’est l’application de la Parole qui doit primer. La pression de la famille peut pousser un homme ou une femme a sortir du plan de Dieu. Il est important d’attendre que la volonté parfaite de Dieu se fasse connaître dans la vie des deux concernés. Les décisions précipitées auront de lourdes conséquences et n’oublions pas qu’il s’agit d’une alliance. Le divorce n’est pas dans le plan de Dieu.

Revenons à la simplicité de l’Evangile car nous sommes trop formatés par l’idéologie de ce monde. Depuis notre plus tendre enfance, les contes, les films hollywoodiens… nous poussent à voir les choses en grand. Robe de princesse, traîne sans fin, banquets pharaoniques… Ce n’est pas cela qui bénira votre mariage. Le mariage se bâtit dans le quotidien et non en l’espace d’une journée. Les grains de riz, les cadeaux sucrés… n’apporteront pas le bonheur dans votre couple. Seul Christ, mis au centre de votre vie, peut vous rendre heureux.

Ne soyez plus dans la tristesse si vous n’avez pas les moyens de vous offrir un grand mariage, le plus important c’est que Christ soit votre invité d’honneur.

« Car les coutumes des peuples ne sont que vanité [...]» Jérémie 10:3.

Jennifer.

 

 SOURCE

 



13/09/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Religion & Croyances pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 231 autres membres