Le Sentier des Justes en Christ

Le Sentier des Justes en Christ

Le rôle de l'épouse dans le couple selon le plan de Dieu

 


Dans la première épître de Pierre au chapitre 3, où le Seigneur s'adresse aux femmes, il leur dit ceci : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n'obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée.

Ayez non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l'appelait son seigneur. C'est d'elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laissez troubler par aucune crainte. » Aucune crainte de personne, ni du diable, ni de votre mari, ni des hommes, seulement la crainte de Dieu.

Il parle de cette parure intérieure et cachée dans le cœur, mais qui se voit dans le comportement, puisque c'est ce comportement-là qui va gagner les maris qui ne suivent pas le Seigneur. C'est la conduite de leur femme, inspirée par un esprit doux et paisible, qui est seule capable de les gagner. Le Seigneur donne un ordre aux épouses : les femmes doivent être soumises à leurs maris en toutes choses (Ephésiens 5:24). Si les épouses sont soumises à leurs maris dans cet esprit-là, pour nous, les maris, ce sera un exemple extraordinaire de notre relation vis-à-vis du Seigneur. Nous sommes appelés aussi nous, les maris, à avoir ce même esprit doux et paisible envers Dieu, parce que nous sommes nous-mêmes appelés à être soumis à Dieu et à sa Parole !

Paul dit dans 1 Timothée 2:9 : « Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habits somptueux (là ne soyons pas légalistes, mais cherchons dans notre cœur ce qui plaît au Seigneur et ce que Dieu considère comme acceptable à ses yeux), mais qu'elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. » Les bonnes œuvres, ce ne sont pas les bonnes œuvres charitables, les bonnes œuvres ce sont les actions bonnes qui sont inspirées par le Saint-Esprit et qui sont remplies de l'Esprit de Dieu.
« Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. » Quand il dit : " Je ne permets pas à la femme d'enseigner ", c'est parce que le Seigneur ne permet pas à la femme d'exercer un ministère d'enseignement qui implique une autorité spirituelle sur les hommes. D'autres passages nous montrent que la femme est autorisée à enseigner d'autres femmes, et des enfants. Mais il y a un acte d'autorité dans l'enseignement et, de manière générale, Paul dit bien qu'il n'est pas permis à la femme de prendre une autorité (domination) quelconque sur l’homme.

L'attitude spirituelle de soumission de l'épouse se traduit par une attitude douce et paisible en tout temps, même quand le mari est d'un caractère très difficile. Il faut la grâce de Dieu, et la sagesse de Dieu, pour savoir comment se comporter dans la paix, et comment dire "non" dans la paix si le mari exige un comportement qui s'oppose à la volonté de Dieu. Et là, la femme doit être ferme tout en restant dans la paix. Cela ne peut pas se faire par des règlements humains, par des commandements bien organisés. Cela ne peut se faire que si l'épouse s'ouvre à la grâce de Dieu et dit : "Seigneur, remplis-moi de ton Saint-Esprit pour me rendre capable de vivre cela dans ta sagesse, et rends mon mari capable d'exercer son ministère de mari". Quand une épouse est calme, soumise, respectueuse, remplie du Saint-Esprit, elle a une autorité naturelle dans le Seigneur, sans parole. Et cette autorité est infiniment supérieure à n'importe quelle autorité humaine exercée dans la chair ! Aujourd'hui, l'esprit du monde c'est que la femme doit s'affranchir de toute autorité, parce qu'elle est l'égale de l'homme et qu'elle doit exercer la même autorité que l'homme. Et non seulement cela, mais l'esprit du monde dit que la femme doit dominer l'homme afin de ne pas lui être soumise, puisqu'elle est considérée comme égale à l'homme. Mes bien-aimées soeurs, cet esprit du monde ne doit pas s'introduire dans l'Eglise de Jésus-Christ. Il faut que l'autorité spirituelle de l'épouse soit fondée sur la présence vivante de Dieu dans sa vie. Une femme silencieuse dans l'église, qui va s'occuper des taches les plus humbles, qui ne se fera jamais remarquer, mais qui est remplie de la présence de Dieu, n'a pas besoin de parler pour que l'on sache que Dieu est présent dans sa vie. Elle exercera une autorité naturelle auprès de ceux qui sont spirituels.

Revenons au passage de 1 Timothée 2:12 : « Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme, mais elle doit demeurer dans le silence (un silence rempli de la présence de Dieu). Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. » Il est dans la nature de la femme, ce n'est pas moi qui le dis, c'est la Parole, d'être plus facilement séduite que l'homme. La femme a été séduite parce que le séducteur est venu avec toutes sortes de paroles séduisantes, et il est dans la nature de la femme, d'être sujette plus facilement à la séduction. Et c'est pour cela que le Seigneur lui demande d'être soumise à son mari qui doit exercer le ministère de chef spirituel. Une femme qui commence à dominer son mari quitte la protection de Dieu, et ouvre la porte à la séduction du malin. Et un mari qui démissionne de son rôle de chef spirituel laisse ouverte la porte que sa femme a ouverte à la séduction, au lieu de la fermer par l'autorité de la Parole de Dieu. C'est important ce que je dis là, il faut que le Saint-Esprit fasse bien comprendre cela à tout le monde.

Et il dit : « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans l'amour, et dans la sainteté. » Il faut bien comprendre ce que l'apôtre Paul dit ici : il ne dit pas que toutes les femmes qui auront donné naissance à un enfant seront nécessairement sauvées. Le fait d'être mère ne sauve pas les femmes dans le sens que leur âme serait sauvée pour entrer au ciel, car seul le sang de Jésus va sauver les hommes et les femmes de la nature de péché. Mais dans le contexte de ce passage, Paul, inspiré par le Seigneur, montre bien que la femme sera sauvée de l'emprise de la séduction si elle devient mère, c'est-à-dire épouse et mère, puisque la fonction normale de l'épouse dans le foyer c'est de donner naissance à des enfants. En prenant son rôle d'épouse soumise, la femme échappera à la séduction qui l'attend si elle s'écarte du plan de Dieu.

Revenons à la première épître de Pierre, chapitre 3, verset 1, où il dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris. » Quand il dit : "soyez de même", il fait référence à ce qu'il vient de dire à la fin du chapitre 2 au verset 18, ce qu'il dit aux serviteurs nous fait comprendre dans quel esprit les femmes doivent êtres soumises. « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d'un caractère difficile. Car c'est une grâce (écoutez bien, vous le connaissez ce verset, mais nous devons le connaître dans notre cœur), de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement » c'est-à-dire quand on n'a rien fait de mal ! Si tu reçois un traitement injuste alors que tu n'as rien fait de mal, Dieu considère qu'Il est en train de te faire une grâce spéciale. Il explique au verset 20 : « En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter des mauvais traitements quand on a commis des fautes ? » Il n'y a aucune gloire ! Tandis que quand tu n'as pas commis de fautes et que tu subis un mauvais traitement, la gloire de Dieu va se manifester parce que tu vas réagir comme Jésus ! La gloire de Dieu se manifeste parce que c'est une réaction que l'esprit du monde est incapable de manifester. 

Je terminerai en lisant un court passage dans 1 Corinthiens 11, au verset 3, c'est à propos du voile : « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme (Le mari est le chef de son épouse, et d'une manière plus générale, l'homme est le chef de la femme, toute femme. C'est-à-dire qu'il représente Christ pour toutes les femmes. N'importe quelle femme doit respecter n'importe quel homme), et que Dieu est le chef de Christ. Tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte déshonore son chef. Toute femme au contraire qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef ». Une femme qui prie ou qui prophétise la tête découverte va déshonorer son chef direct, parce que le voile lui a été donné comme le signe de sa soumission. Je connais des églises ou toutes les femmes sans exception sont voilées à toutes les réunions, et dès qu'elles rentrent chez elles, ce sont elles qui commandent ! Alors, qu'est-ce qu'il vaut mieux, une femme soumise, non voilée parce qu'elle n'a pas encore reçu toute la compréhension de la Parole, ou une femme voilée à l'église qui est autoritaire à la maison ? L'idéal, c'est la femme soumise et voilée ! Mais vous voyez que le voile est le signe d'une réalité intérieure. Alors j'oserais dire à une femme rebelle : "Ne te voile pas ! Mets d'abord en règle ta rébellion devant le Seigneur." La femme qui a accepté de se soumettre au Seigneur dira alors : "Seigneur tu vois, il y a encore de la rébellion dans mon cœur, mais je veux vraiment changer, et je mets le voile, parce que c'est pour toi le signe que je veux être soumise. Je veux obéir, même si ce n'est pas encore parfait." On remarque en passant que Paul parle de la femme qui prie ou qui prophétise. La femme peut donc prier ou prophétiser en assemblée. D'après 1 Corinthiens 14, prophétiser, ou exercer le don de prophétie, signifie donner par l'Esprit du Seigneur une parole qui édifie, qui exhorte et qui console. La femme peut donc être appelée dans l'assemblée à être revêtue de l'Esprit de Dieu et apporter une parole qui va édifier, consoler, exhorter. Ce n'est pas enseigner et prendre de l'autorité sur l’homme.

Ce soir, je vous ai parlé de la soumission de la femme et je crois que c'est un point important. Mais la soumission de la femme est à mettre en parallèle avec la soumission de l'homme à Dieu en toutes choses. Que le Saint-Esprit fasse travailler Sa Parole dans les cœurs. Laissons le Saint-Esprit parler à nos cœurs, pour qu'Il puisse nous apporter l'aide, la lumière dont nous avons besoin chacun en particulier. Si vous ouvrez votre cœur à Dieu en disant : "Seigneur, je réalise qu'il y a un problème dans ma vie et je me soumets à l'action de ton Esprit pour que tu fasses ton travail en moi, je t'ouvre mon cœur, fais-le". Dieu va agir, non seulement maintenant, mais dans la suite des temps.



07/11/2011
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