Le Sentier des Justes en Christ

Le Sentier des Justes en Christ

Les différences chronologiques et différences de but. - 07

4. Différence chronologique

A l'époque de la sourate 15, le Coran en arabe (COR.AR.) est complètement achevé.

"Nous t'avons déjà apporté le coran Sublime." Il est de même achevé à la sourate 20, verset 113, à la sourate 44, verset 58, à la sourate 54 versets 17, 18, 32, 40. On peut donc affirmer que le COR.AR. est composé au début de la seconde période mecquoise. "Nous avons rendu facile pour ta langue (arabe) le Coran de Moïse (hébreu)." Voir sourate 19:96

L'adaptation du Coran est donc terminée. Le rédacteur-instructeur n'y revient pas. Sa tâche est terminée. A partir de là, tous les idolâtres arabes qui le désirent peuvent consulter ce livre. Il est à leur disposition. Il n'en est pas de même pour le livre auquel appartient la sourate 15. Commencé avec l'apostolat du maître en religion, il en raconte les péripéties. C'est un livre qui se fait; il ne sera terminé qu'avec l'apostolat lui-même. Dans cette sourate 15, le maître instructeur note que maintenant son apostolat est en plein épanouissement, qu'il a déjà deux œuvres arabes. Il a déjà écrit par le passé 55 sourates. Il en composera encore 33 pour les événements de la Mecque. Il racontera par la suite toute l'histoire de Médine. Mais c'est une chose qu'il ne peut faire d'avantage. Cet ouvrage se présente à nous comme un compte rendu de séance, de discutions publiques, de sermons bibliques, une sorte de carnet de route semblable à ce que sont les Actes des Apôtres pour le Christianisme. Pour cette raison, nous appelons l'ouvrage qui contient la sourate 15 Les Actes de l'Islam. Le COR.RAR. est donc achevé à la seconde période mecquoise, tandis que, commencés à la Mecque, les Actes de l'Islam ne seront achevés qu'à Médine.

5. Différence de but

Le COR.AR. est essentiellement:

a) un livre de prières juives destiné à faire prendre conscience aux Mecquois de la providence de Dieu, à les amener à abandonner le polythéisme pour les ancrer dans la religion du Dieu Unique, à leur apprendre à prier le Dieu du Mont Sinaï;

b) Un but liturgique, dont certaines parties doivent être régulièrement récitées ou chantées. Comme on récite le Coran hébreu en hébreu dans les synagogues, ainsi les Judéo-Arabes, qu'on appelle déjà "Musulmans", c'est-à-dire soumis à Dieu -au Dieu d'Israël- devront dans leurs assemblées, réciter le Coran arabe en arabe.

Les ACTES DE L'ISLAM, par contre, ne constituent en eux-mêmes ni un livre de prières ni un livre de récitations. Il est bien évident que les sourates 111 (contre Abou Lahab), 106 (union des Koraïchites pour les caravanes de l'hiver et de l'été), 108 (nous t'avons donné l'abondance), 104 (malheur au calomniateur acerbe), 102 (la rivalité vous distrait jusqu'à ce que vous visitiez les nécropoles) et 105 (l'éléphant) n'ont aucun caractère de prière et n'ont en conséquence aucun titre à figurer dans un office liturgique. On peut affirmer que pareilles sourates ne font aucunement partie du COR.AR. qui est l'explication arabe du Coran mosaïque.

Quand le maître demande à Mahomet de réciter le COR.AR. (sourate 10:94), il doit réciter à ses compatriotes le Coran adapté en arabe, et non pas les histoires locales, les petits potins de la ville rappelés par les sourates que nous venons d'énumérer. Le COR.AR., lui, raconte les histoires bienfaisantes prouvant que le Dieu d'Israël est le Dieu unique de l'univers, tout-puissant et miséricordieux, Dieu de justice qui récompense ceux qui le craignent et qui punit les idolâtres. C'est dans ce livre que la jeune communauté arabe ralliée au Judaïsme s'instruira et apprendra à prier. Ce ne sont pas les actes inachevés à l'époque de la sourate 15 que le néo-converti doit réciter en s'inclinant devant le Très-Haut.



10/08/2015
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