Que rendrai-je au Seigneur ?
L'auteur du psaume 116 était dans une situation désespérée, il connaissait la détresse et le chagrin. Il s'est tourné vers Dieu par la prière et lui a dit : "Je te prie, ô Éternel ! délivre mon âme". Dans sa grâce, Dieu est intervenu et l'a délivré. Alors ce croyant entre dans une connaissance plus profonde du Seigneur, et déclare qu'il est "plein de grâce et juste, miséricordieux". Et il ajoute : "J'étais devenu misérable, et il m'a sauvé".
Maintenant c'est la paix après le trouble, la sérénité après l'angoisse : "Mon âme, retourne en ton repos, car l'Éternel t'a fait du bien". Là, il perçoit jusqu'où il risquait d'aller dans le mal : "Tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux de larmes, mes pieds de chute". Quel repos !
Mais est-ce tout ? Non, il en vient à un point essentiel et se demande : "Que rendrai-je à l'Éternel pour tous les biens qu'il m'a faits ?"
Que peut-on rendre au Seigneur pour son amour ? Faut-il montrer du zèle, de la consécration ? Certainement, mais surtout exprimer par la prière sa reconnaissance, le remercier, le louer, dire la grandeur et l'amour du Seigneur qui est à la source de toutes mes délivrances. C'est ce que signifie l'expression : "Je prendrai la coupe du salut, et j'invoquerai le nom de l'Éternel", en fait : l'adorer, reconnaître qu'il est Dieu, au-dessus de tout, qu'il sauve et qu'il délivre.
Le Seigneur désire produire cette adoration dans le secret de notre cœur, bien sûr, mais aussi collectivement avec d'autres croyants !
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