Le Sentier des Justes en Christ

En visitant le musée de Gizeh, on est frappé de la place que tenait la pensée de la mort chez les anciens Egyptiens. C'est un phénomène unique que celui de ce peuple occupé, pendant des millénaires, à se creu­ser ou se bâtir des tombeaux. Quelqu'un a écrit : "Cha­que maison bouche un puits mortuaire... L'Egypte n'est que la façade d'une immense sépulture". Et tou­tes ces momies, malgré leurs touffes de cheveux, leurs yeux en émail et leurs robustes bandelettes qui ont préservé leurs membres de la dislocation, ne disent-elles pas, en dépit de leur étonnant état de conserva­tion, que l'homme est impuissant à lutter contre la mort ? Pourquoi dépenser tout le génie d'un peuple pour aboutir à un résultat si décevant ?

Seul Dieu saura rendre au corps humain fauché par la mort, la vie que celle-ci lui a enlevée. Il le fera pour les croyants à la venue du Seigneur. Comme Christ est ressuscité, il les ressuscitera et leur donnera un corps semblable à celui de Christ lui-même ; un corps qui ne connaîtra plus ni la souffrance ni la mort. Plus tard, Dieu ressuscitera aussi tous ceux qui n'ont pas cru au sacrifice de son Fils. Mais alors ce sera pour qu'ils soient jugés, et condamnés à rester loin de Dieu et à être tourmentés, parce qu'ils n'ont pas accepté la grâce qu'il offre encore aujourd'hui.

Jésus dit : "Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra; et quiconque vit et croit en moi, ne mourra pas, à jamais. Crois-tu cela ?" (Jean 11. 25, 26).