Le Sentier des Justes en Christ

Le Sentier des Justes en Christ

Son nom sur une tombe

 

Charles Mez, industriel à Baie, traversait un jour d'hiver le cimetière de Kônigsfelden. La neige recouvrait la plupart des pierres tombales et empêchait de lire les inscriptions. Soudain il s'arrêta. Sur une pierre abritée par un sapin, un nom pouvait se lire, et ce nom, c'était le sien : "Charles Mez".

Il ne savait pas qui pouvait être l'homonyme dont le corps reposait là, mais le fait que seul dans tout le cimetière son propre nom soit ainsi visible l'impressionna fortement. "Où serais-je maintenant, se dit-il, si mon corps, séparé de l'âme, était couché sous cette pierre ?"

Seul, debout au milieu de ce paysage glacé, dans cette scène de mort, image de son état intérieur, il reconnut ses péchés, son indifférence, son mépris de l'amour de Dieu. L'Évangile, entendu autrefois sans qu'il y prête attention, s'imposait à lui tout à coup d'une manière vivante et personnelle. En priant, il se tourna vers Jésus et reçut la paix intérieure que donne la foi dans le Fils de Dieu. Désormais, la vie de Charles Mez montra qu'il appartenait à Jésus Christ, et il eut la joie de le servir.

Dieu sait amener des coïncidences semblables pour frapper notre attention. Il nous arrête, nous parle de différentes manières. Est-ce que nous percevons sa voix dans ces situations particulières ? Prenons le temps de faire une pause et de nous demander : Jésus est-il mon Sauveur ? Mon nom sera peut-être écrit plus tôt que je ne le pense au-dessus d'une tombe. Où sera alors mon âme ?



13/03/2012
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