Suis-je libre ?
Pour répondre il me faudrait avoir une définition de la liberté, ou de son opposé, l'esclavage.
Être esclave du mal, c'est constater que "le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais". Quel état pénible : je sais que certaines choses sont répréhensibles, qu'elles me font du mal, en font à d'autres, et je ne peux m'empêcher de les faire. À l'inverse, j'aimerais progresser, aider les autres, mais, malgré mon grand désir, je n'y arrive pas !
Dans le chapitre 7 de la lettre aux Romains, nous voyons un croyant qui prend au sérieux l'enseignement du Christ. Mais ce croyant n'est pas libéré de la force du mal en lui. C'est un croyant malheureux.
Il s'écrie : "Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ?" Est-ce mon cas ? Est-ce aussi mon cri de désespoir ? Alors écoutons la réponse que donne la Parole de Dieu : C'est Jésus Christ qui délivre parce qu'il a porté la condamnation de ma mauvaise nature et m'a donné sa propre nature avec le Saint Esprit.
Comment vivre cette délivrance ? En acceptant que Jésus dirige ma vie. Ce n'est alors plus moi qui combats contre le mal, mais Christ qui me donne de réaliser le bien. Je peux donc vivre comme caché en lui, en étant attentif à l'action du Saint Esprit. Il me conduit à prier Dieu sans cesse, il m'inspire le bien et me donne la force de l'accomplir par la seule grâce de Dieu. Lorsque le Christ devient le Seigneur de ma vie, Dieu lui-même enrichit mon existence d'une grâce nouvelle.
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