Ne négligeons pas la prière
Le célèbre pianiste Arthur Rubinstein, qui s'exerçait chaque jour plusieurs heures sur son instrument, avait, paraît-il, l'habitude de dire : "Si je néglige mon piano un jour, je m'en aperçois ; si je le néglige deux jours de suite, mes amis s'en aperçoivent ; et si je le néglige trois jours, c'est le public qui s'en aperçoit".
Telle était l'expérience de cet artiste. En effet, ce n'est que par un exercice ininterrompu qu'il lui était possible de conserver la légèreté et la délicatesse du toucher et de maintenir un niveau acquis avec patience et persévérance.
Ce qui est vrai pour la musique est aussi vrai pour la prière. Le chrétien qui la néglige pendant une période, même courte, en ressentira une perte déjà sensible pour la vie de son âme. Si nous la négligeons pour un temps un peu plus long, nos amis chrétiens remarqueront, dans notre langage ou notre conduite, des fausses notes, des inconséquences, un manque de délicatesse auxquels ils ne sont pas habitués. Enfin, si nous négligeons plus longtemps la prière journalière, la prière du cœur, notre comportement en souffrira assez pour que notre vie de témoin soit bien réduite.
Un chrétien ne peut pas plus se passer de la prière qu'un musicien de l'exercice assidu de son art.
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