Pas plus haut que la chaussure
On dit que le peintre grec Apelle exposait ses tableaux en public et prenait bonne note de toutes les critiques. Un jour, un cordonnier trouva à redire à la sandale d'un personnage. Le soir même l'artiste corrigea le défaut de la chaussure. Le lendemain, le même savetier, encouragé par le fait que sa science avait été reconnue, se permit d'étendre ses critiques à d'autres parties du tableau. Il montra ainsi son ignorance en matière d'art et s'attira cette parole du peintre :
"Cordonnier, pas plus haut que la chaussure !".
Fiers de nos recherches dans les domaines de l'infiniment petit et de l'infiniment grand, particules et galaxies, avons-nous dépassé "le niveau de la chaussure" ? Ce premier degré, que déjà l'esprit de l'homme se fatigue à comprendre, ne dévoile qu'une fraction infiniment mince de ce qu'est Dieu ; nous ne percevons qu'une manifestation de sa puissance créatrice.
Mais Dieu dans son essence est amour et lumière. Il est essentiellement un être moral. Et pour se révéler à l'homme, incapable autrement de le connaître dans toute l'étendue de ce qu'il est, il a donné son Fils. Pour nous sauver, Jésus est venu sur la terre vivre comme un homme, mourir sur une croix puis ressusciter. On ne vient à la connaissance de Dieu le Père que par Jésus, qui nous dit : "Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n'est par moi" (Jean 14. 6).
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