Trois jours très importants
"Les chrétiens et moi, nous ne sommes séparés que par trois jours, du vendredi saint à Pâques. Pour moi l'histoire s'arrête au Calvaire... Croire en Dieu ajoute trois jours qui, par la Résurrection, ouvrent sur l'éternité". Ainsi s'exprimait le philosophe André Comte-Sponville, qui se dit athée. Ces trois jours font en effet toute la différence ! L'apôtre Paul le dit lui-même : si Christ n'a pas été ressuscité, la foi des chrétiens est vaine, et ils sont plus misérables que tous les hommes (1 Corinthiens 15. 14-19). Mais "le Seigneur est réellement ressuscité" (Luc 24. 34), ce n'est pas une fable, c'est un fait historique. La venue du Fils de Dieu sur la terre, sa crucifixion et sa résurrection trois jours après, avaient été annoncées longtemps à l'avance par les prophètes de l'Ancien Testament. Cela s'est réalisé exactement comme Dieu l'avait dit dans les Saintes Écritures.
Si la mort de Jésus sur la croix ne peut pas être niée, pourquoi refuser la résurrection ? Dieu a aussi donné les preuves de celle-ci comme en témoigne (1 Corinthiens 15. 3,4). La résurrection démontre la puissance de Dieu et celle de Jésus Christ, et condamne les hommes qui ont osé le mettre à mort. La refuser, c'est se placer sous la même condamnation. Mais celui qui croit peut dire : "Jésus notre Seigneur... a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification" (Romains 4. 25). Quelle certitude, quelle sécurité, quelle espérance cela donne à la foi ! Non, heureusement, l'histoire ne s'arrête pas au Calvaire, pour le salut de celui qui croit.
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