Le Sentier des Justes en Christ

Le Sentier des Justes en Christ

C'est la faute de...


Au temps du roi Achaz, le peuple d'Israël avait abandonné Dieu et ses commandements. Dieu permet alors une famine, annoncée par Elisée, son prophète.

Dans la ville de Samarie, on rapporte au roi Achaz (un roi injuste et meurtrier) les conditions atroces dans lesquelles meurent certains enfants. Aussitôt ce roi meurtrier déchire ses vêtements en signe de consternation. La conclusion s'impose : c'est la faute d'Elisée, le représentant de Dieu, (2 Rois 6. 24-33).

 

Aujourd'hui, quand on évoque la souffrance des enfants, qui accuse-t-on immédiatement ? Dieu ! Les hommes les plus endurcis s'émeuvent à la pensée que des enfants souffrent injustement. Et même si, par ailleurs, ils ne se soucient pas de Dieu, la conclusion est, pour eux, évidente : c'est la faute de Dieu !

Aussi on accuse Dieu, on se révolte contre lui, on le juge : s'il voit nos souffrances, et qu'il se tait, c'est qu'il est indifférent, ou insensible et dur. À quoi bon se tourner vers lui ? Alors on le bannit de ses pensées, on nie jusqu'à son existence.

Dieu permet la souffrance, c'est vrai. Elle reste un mystère. Mais son silence n'est pas indifférence. Celui qui a mis l'amour maternel dans le cœur d'une femme, serait-il dur et insensible lui-même ? Et nous, ses créatures, serions-nous meilleurs et plus tendres que Celui qui nous a faits ?

Non, Dieu n'est pas indifférent à nos souffrances. Ne nous a-t-il pas montré la réalité de son amour pour nous, lorsque son Fils a été crucifié pour sauver celui qui croit en lui ? (Romains 5.8)

 

 

voir aussi sur la souffrance :https://le-sentier-des-justes.blog4ever.com/blog/lire-article-425325-2931229-les_catastrophes_naturelles_sont_elles_un_jugement.html

 

 

 



15/10/2011
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