Le Sentier des Justes en Christ

Ce verset de l'Ancien Testament (Habakuk 2. 4) est cité trois fois dans le Nouveau Testament (Romains 1. 17 ; Galates 3.11 ; Hébreux 10. 38). Il a été le point de départ de la Réforme au 16^e siècle, en Allemagne. Le moine Martin Luther (1483-1545), tourmenté par le sentiment de ses péchés, s'était rendu à Rome à pied pour tâcher d'apaiser sa conscience. Alors qu'il gravissait à genoux la Scala Santa ("le saint escalier"), ce verset s'imposa à lui. Il comprit qu'il faisait fausse route en cherchant un salut qui était assuré, depuis bien des siècles déjà, par le sacrifice de Jésus à Golgotha. Il réalisa que c'était peine perdue de s'efforcer de le mériter, quand Jésus l'avait acquis à sa place et le lui offrait gratuitement. Il goûta alors une immense joie et une paix profonde. Sa vie était désormais transformée. Il ne s'écrierait plus, comme il le faisait autrefois à Erfurt : "Mes péchés, mes péchés ! Qui me délivrera de mes péchés ?"

Si, comme Luther, je me sens écrasé sous le poids de mes fautes, il me suffit de jeter un regard de foi sur Jésus Christ crucifié qui a pris sur lui mes péchés. Il en a subi le châtiment pour que je sois pardonné. "Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois" (1 Pierre 2. 24).

La Bible nous dit que "le salaire du péché, c'est la mort" (Romains 6. 23). Mais Jésus donne la vie éternelle à tous ceux qui mettent leur confiance en lui pour être pardonnes.